Vivre sous le même toit en parfaite harmonie n’est pas souvent chose aisée, et demande parfois de faire quelques compromis. Si la colocation offre certains avantages non négligeables, dont évidemment celui de partager le loyer, elle peut aussi cacher quelques inconvénients. Alors pour ne pas se retrouver dans un appartement qui ressemble à celui de l’auberge espagnole, voici une liste de conseils pour que la cohabitation se passe sans accroc.
Bien choisir ses colocataires
La première étape consiste à trouver la colocation dans laquelle on se sentira bien, alors pas de précipitation, on prend le temps d’étudier l’offre, de visiter l’appartement, de faire connaissance avec son/sa/ses colocataires pour s’assurer qu’il y ait une bonne entente et que vos modes de vie soient, un minimum, compatibles. Si l’on prend l’exemple le plus classique, il vaut mieux éviter qu’un maniaque de la propreté partage le même lieu de vie qu’une personne qui ne se contente que de passer un coup de balai une fois par mois et qui laisse la vaisselle traîner des jours dans l’évier. Le clash est inévitable.
Garder son espace
Il est très important de se garder de l’intimité, surtout si la colocation compte plus de 3 ou 4 personnes. Si le salon, la cuisine ou encore la salle de bain sont des parties communes dans lesquelles chacun doit vivre en bonne intelligence, il est primordial d’avoir sa propre chambre, que l’on peut décorer à son goût sans demander l’avis des autres, et où l’on peut se retrouver seul et se réserver des moments rien qu’à soi. On évite aussi le lit dans le salon, sinon, gare à la saturation, et la colocation de rêve dont vous rêviez peut vite virer au cauchemar.
Partager les tâches équitablement
C’est l’un des points les plus sensibles sur lequel il faut se mettre d’accord pour que la vie en communauté soit paisible : le partage des tâches ménagères. Et là encore, assurez-vous avant d’emménager que vous êtes sur la même longueur d’onde à ce sujet. Mettez-vous d’accord sur qui fait quoi et à quelle fréquence, au mieux, faites un planning de la semaine ou du mois pour que chacun sache ce qu’il a à faire.
Idem pour les courses et les repas, où il faut composer avec les habitudes des autres. Est-ce que chacun prend son repas seul de son côté avec un étage qui lui est réservé dans le frigidaire, ou est-ce que vous prenez vos repas tous ensemble ?
Respecter ses colocataires
Lorsqu’on vit en colocation, les règles élémentaires de savoir-vivre s’appliquent notamment au niveau de l’hygiène, à savoir, ne pas laisser trainer ses chaussettes sales sur le canapé ou son bol de céréales sur la table, ou encore, ne pas monopoliser la salle de bain. Attention également si vous fumez, certaines personnes n’apprécieront pas que vous fumiez dans l’appartement, et il vaut mieux savoir avant d’emménager si vos colocataires sont fumeurs ou non-fumeurs.
Au moment de la première rencontre, il faut absolument parler de son rythme de vie et voir s’il est compatible avec celui de nos potentiels colocataires. Etes-vous plutôt fêtard, ou recherchez-vous un endroit calme ? Enfin, on se met d’accord concernant l’hébergement d’amis ou conjoints, ou même la présence éventuelle d’un animale de compagnie, est-ce que cela ne dérangera pas vos colocataires ? Autant de questions qu’il faut se poser avant de signer le bail.
Bien gérer les finances
L’une des sources de conflits numéro un avec les tâches ménagères est la répartition équitable du budget. Le loyer bien entendu, mais aussi toutes les dépenses à côté : les charges, eau, électricité, chauffage, la taxe d’habitation, la redevance télé, la connexion internet… sans oublier les courses. Il est essentiel de se mettre d’accord sur le partage de toutes ces dépenses : est-ce chacun paye sa part, ou est-ce que vous mutualisez l’ensemble ? Une fois encore, il n’y pas de règle idéale, à part celle de se mettre d’accord et de se tenir à la décision qui est prise.
Si vous respectez tout ces conseils, il y a de fortes chances pour que la colocation se passe en parfaite symbiose. Pour finir, avant de poser ses valises, on vérifie bien que l’on est dans la légalité avec notre nom qui figure en toute lettre sur le contrat de bail, et on n’hésite pas à COM-MU-NI-QUER avec ses colocataires afin d’aplanir les petits problèmes qui pourraient surgir au quotidien.